TKsesh, la documentation
Équipe EC.art, laboratoire LRIA, Université
PARIS 8
Ceci est la documentation utilisateur de Tksesh. Il existe aussi une
documentation technique, qui vous permettra
d'écrire des programmes utilisant les composants de tksesh,
et en particulier de visualiser des hiéroglyphes.
Pour commencer
Lorsque vous lancez Tksesh pour la première fois, vous voyez
apparaître la fenêtre suivante :
Vous devez remplir tous les champs. Il est toujours possible après
coup de changer leur valeurs (dans tksesh, menu éditer/préférences).
Le sens de ces champs est :
- Nom
-
votre nom. Il est inséré dans les textes que vous éditez ;
- ID
-
Votre numéro d'identification. Demandez-le par courrier
électronique à rosmord@iut.univ-paris8.fr.
Ce numéro est très important pour les fonctionnalités
de bases de données de Tksesh. Il « signe » chaque entrée que
vous faites dans la base de donnée (le dictionnaire), et vous
permettra d'échanger celles-ci, si vous le désirez, avec d'autres utilisateurs de Tksesh.
Si néanmoins vous vouliez utilisez Tksesh sans attendre,
rentrez comme ID 1234567890. Soyez bien concients, cependant,
qu'aucune entrée que vous faites dans votre dictionnaire ne
pourra être partagée avec d'autres utilisateurs.
- email
-
votre adresse mail. Ce champ est optionnel ;
- langue
- la langue à utiliser dans les dialogues de tksesh
- répertoire des textes
- le répertoire dans lequel tksesh sauvera vos textes et votre dictionnaire personnel.
Architecture générale
Tksesh est un ensemble de programmes permettant d'éditer,
d'annoter, de partager, des textes hiéroglyphiques et des
commentaires (traduction, lexicographie, etc.) sur ceux-ci. Il
s'agit en somme d'un environnement de travail pour le
philologues.
De plus, Tksesh est extensible. Il est en grande partie écrit en
Tcl/TK, et ses sources sont accessibles. La documentation technique explique comment
procéder.
Tksesh comporte plusieurs éléments. L'élément principal est un
éditeur de textes hiéroglyphiques. Autour de lui sont agencés
un dictionnaire et un éditeur de traductions. Un éditeur de
« notes » est aussi prévu.
L'éditeur de textes hiéroglyphiques
L'éditeur permet de lire et d'écrire des textes au format du «
Manuel de Codage » ; ces textes sont groupés dans une base de
donnée.
nom du texte
la première ligne de l'éditeur vous permet d'entrer le nom du
texte sur lequel vous travaillez. Choisissez un nom explicite,
comme si vous donniez une référence, par exemple : « Papyrus
Anastasi II », « Stèle de l'an 400 », etc. N'employez
d'abréviations que si elles sont d'usage courant en égyptologie
(KRI, RAD, etc.)
La fenêtre d'édition
Cette fenêtre vous permet de taper du texte. La méthode principale
pour rentrer des hiéroglyphe est de taper leur code, qui peut être
leur code Gardiner (ainsi que le code selon le manuel de codage),
ou leur translitération. Le code en cours de frappe apparaît en
dessous de la zone montrant les hiéroglyphes.
Une fois le code tapé, vous le validez en pressant :
- la barre d'espace
- pour rajouter le signe dans un nouveau cadrat ;
- « : »
- pour rajouter le signe en dessous du dernier cadrat ;
- « * »
- pour rajouter le signe à côté du dernier signe entré ;
- « entrée »
- pour rajouter le signe sur une nouvelle ligne.
Notez que, si vous n'êtes pas satisfait du signe choisi, toute
nouvelle frappe de la barre d'espace vous proposera un nouveau
signe de même transittération que le précédent, voire même des
mots extraits du dictionnaire (essayez en tapant « in »).
Dans ce cas, le dernier choix effectué sera conservé en mémoire
et utilisé en premier si vous entrez à nouveau le même code.
Nota bene : ceci n'affecte que la saisie. Le texte est sauvé
en utilisant les codes du « manuel de codage ».
La touche « backspace » permet d'effacer ce que vous venez de taper.
sélectionner du texte
Le texte peut être sélectionné en faisant glisser la souris
dessus, bouton de gauche enfoncé. On peut aussi utiliser les flèches
gauche et droite, en maintenant la touche « shift » enfoncée.
Menus concernant l'éditeur
Le menu de chargement
- Nouveau texte
- Pour éditer un nouveau texte. Efface le texte courant (sans
demander de confirmation pour l'instant) ;
- Charger depuis la base
- Charge un texte, identifié par son nom, depuis la base de textes
- Sauver dans la base
- sauve un texte dans votre base personnelle. Le texte sera
désigné par le nom que vous lui aurez donné (dans la fenêtre où
apparaît au début le texte « nn rn=f ». Sauvez les textes dans
la base pour pouvoir les utiliser pleinement par la suite.
- importer et exporter
- vous permettent de charger et de sauver des textes sous
forme de fichier, indépendamment de la base.
- exporter le dictionnaire personnel
- voir le dictionnaire
Le menu d'édition
- couper, coller, effacer
- sont les fonctionnalités
classiques. Elles fonctionnent sur le texte sélectionné.
- copier références
- permet de copier les références
du point courant dans le texte, pour les coller dans le
dictionnaire.
- fonctions de transittération
- ces fonctions ne sont disponibles que sous unix. Le prolog
SWI doit être de plus installé. À terme, elles seront portées
aussi sous WINDOWS.
Le menu texte
- grouper horizontalement
- groupe les cadrats sélectionnés en un groupe horizontal, qui
peut être ensuite manipulé d'un bloc
- grouper verticalement
- empile les cadrats sélectionnés.
- ligature
- les signes sélectionnés sont regroupés en essayant de les
disposer le mieux possible. Ne fonctionne que sur des cas
particuliers (par exemple A et t). Il est possible de définir
ses propres ligatures dans tksesh grâce à l'éditeur de ligatures
- faire éclater le groupe
- Le groupe qui précède le
curseur est décomposé en ses constituants.
- Cartouche
- Restitution
- Hachure
- Groupe rouge
- Groupe noir
- s'appliquent au groupe sélectionné et ont le résultat attendu.
- Nouvelle page
- commence une nouvelle page
Le menu signes
Ce menu vous donne accès à des listes de signes, dans le cas où
vous ne connaîtriez pas le code d'un signe que vous voulez saisir.
Le système de coordonnées
Il est important de pouvoir citer précisément les références d'un
passage dans un texte. Pour cela, les coordonnées utilisées en
interne par tksesh ne suffisent pas. Leur pérénité n'est pas
garantie, elles ne sont utilisables qu'avec le programme,
etc. Tksesh permet donc de faire référence à un texte sous une
forme naturelle pour l'égyptologue, en citant soit le document
original, soit une édition "papier". Par exemple, il est possible
de désigner un passage dans un papyrus en terme de numéro de page,
de recto/verso et de numéro de ligne.
Création du système de coordonnées
Pour créer un nouveau système de coordonnées pour le document
courant, choisissez "éditer le système de coordonnées" dans le
menu "utilitaires".
- Le format
- décrit l'ordre et la manière dont les coordonnées sont
agencées. Vous écrivez le texte correspondant en remplaçant les
coordonnées (ligne, page, etc.) par $1 pour ligne, $2
pour page, etc. Ainsi, par exemple,
livre $3, ligne $1, page $2
stipule que les coordonnées commencent par le mot "livre",
suivi du numéro du livre, puis de "page" suivie du numéro de
page, etc.
Vous pouvez avoir jusqu'à 5 niveaux de coordonnées.
- la description des coordonnées
-
normalement, les coordonnées sont numériques.
Les utilitaires
Le glossaire
Ce système vous permet de saisir des raccourcis pour des groupes
de signes fréquents. L'interface est pour le moment spartiate.
Le
dictionnaire permet actuellement d'entrer des définitions
complexes, et d'effectuer des recherches sur la translittération,
la traduction, ou même l'orthographe d'un mot.
pour chercher un mot, remplissez la case qui vous intéresse,
puis pressez le bouton "chercher" si vous cherchez
L'éditeur de traduction
La recherche de mots
Le système de recherche de mots
permet de chercher un mot dans la base de textes. Pour l'instant,
il ne fonctionne que sur les translittérations. Rentrez la
translittération, appuyez sur le bouton « Chercher », et une liste
de référence apparaît. En double-cliquant dessus, vous
visualiserez les textes où la base pense avoir localisé le mot
cherché. C'est pour l'instant assez aléatoire.
L'éditeur de fontes
L'éditeur de ligatures
Comment rajouter de nouveaux signes
Rajouter un signe dans une fonte
Il n'y a pas, pour l'instant, d'interface graphique pour ce
faire. Il faut éditer le fichier defs.tcl qui se trouve dans votre
répertoire personnel. La fonte devra se trouver elle aussi dans ce
répertoire (je déconseille formellement de modifier directement
les fontes fournies avec tksesh, car vous perdriez vos
modifications en installant une nouvelle version).
Pour désigner une nouvelle fonte à tksesh, le fichier
defs.tcl devra contenir la ligne :
signesdef::setfont mafonte 1
(remplacez « mafonte » par
le nom de votre fichier bzr, sans le suffixe).
Pour déclarer un nouveau caractère, la ligne est :
signesdef::set_charcode code fonte numéro 1
où
- code est le code « manuel de codage » du nouveau signe ;
- fonte est le nom de la fonte préalablement définie ;
- numéro est le numéro du caractère dans la fonte.
Par exemple :
signesdef::set_charcode G7a mafonte 32 1
Rajouter un signe particulier à un texte donné
Il peut arriver qu'un signe ne se trouve que dans un texte et un
seul. Dans ce cas, il est possible de sauver sa définition dans le
texte même. Remarque : Dans l'état actuel de Tksesh,
les signes sont en réalité définis globalement. Cela peut poser
quelques problèmes d'affichage.
Pour rajouter un signe dans un texte :
- Dans l'éditeur de fontes
- créez le signe, puis sélectionnez « export sign » dans le
menu File. Une fenêtre s'ouvre, dans laquelle vous entrerez le
code du nouveau signe.
- Dans tksesh
- Collez le signe (Edition/Coller). Vous pouvez maintenant le
saisir par son code.
Le choix du code pour ce genre de signes est problématique. Deux
solutions :
- choisir un code « normalement », en le faisant précéder de « @ » ;
- choisir un code du type « LOC » + numéro.
Bibliographie